Le CD Pourquoi !!
Marre
J’en ai marre de ces matins monotones
Que ma moto ne veuille pas démarrer
J’en ai marre de ce boulot immonde
Je ne fais qu’enterrer
J’en ai marre de cette terre mouillée
Qui na pas le temps de sécher
J’en ai marre d’entendre
Ces gens pleurer
Au pied des terres communes
Toi là-haut aide-moi guide-moi
Dis-moi là où il faut aller
Toi là-haut guide-moi aide-moi
A trouver mon chemin
J’en ai marre de ces souliers
Qui ne veulent plus marcher
J’en ai marre de toujours suer
Sans pouvoir économiser
J’en ai marre de me faire taxer
Et d’être endetté
J’en ai marre de ce porte-monnaie
Qui est troué
Toi là-haut aide-moi guide-moi
Dis-moi là où il faut aller
Toi là-haut guide-moi aide-moi
A trouver mon chemin
J’en ai marre de ce destin foireux
Qu’on ne cesse de chercher
J’en ai marre de cette femme
Qui ne sait pas comment m’aimer
J’en ai marre de ce père
Que je n’ai toujours pas trouvé
J’en ai marre de ces racines italiennes
Qui me suivent depuis que je suis né
Toi là-haut aide-moi guide-moi
Dis-moi là où il faut aller
Toi là-haut guide-moi aide-moi
A trouver mon chemin
J’en ai marre de cette jeunesse
Que j’ai gaspillée à fumer
J’en ai marre de passer mon temps
Avec cet alcool qui fait que m’enivrer
J’en ai marre de cette poudre d’ange
Qui coule dans mes veines
J’en ai marre de ces voix dans ma tête
Qui me disent d’arrêter
Toi là-haut aide-moi guide-moi
Dis-moi là où il faut aller
Toi là-haut guide-moi aide-moi
A trouver mon chemin
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Un Ange
Petit bout de femme qui range dans ses pensées
Tous ses états d’âme toujours à se questionner
Si c’est bon ou pas tous les pas qu’elle fait
Dans ses petits souliers couverts de poussière
Si femme le soir quand elle s’endort
En rangeant son passé sous son oreiller
Derrière ses paupières elle se laisse aller
En se fondant avec son sommeil
On dirait un ange
Quand elle s’éteint
En se couvrant
D’un léger drap en satin
Sous sa crinière brune reposent toutes ses pensées
Les plus secrètes ses inédits
Personne ne peut y accéder même les plus grands
Ont essayé de creuser en vain
Un ange encombré par un passé qui la suit
Ce passé qu’elle traîne tel un boulet attaché
A ses pattes de velours, qui l’empêche d’avancer
Elle aimerait l’effacer à tout jamais, le rayer
On dirait un ange
Quand elle s’éteint
En se couvrant
D’un léger drap en satin
Elle voudrait crier toute sa révolte
Se pencher sur une oreille attentive
Seule discussion qu’elle a c’est le soir
Quand la solitude bat son plein
Elle fait glisser sa plume sur le journal intime
Que personne ne pourra lire
Puis à la nuit tombée remplie de chagrin
Elle le glissera sous son oreiller
Avant de s’éteindre
Comme un ange.
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MON POTE
Sous un temps cassant, un oiseau prend son envol
Mon poto, mon cousin, mon frère
Vient de fuir cette terre
Celle qui n’était pas à son goût
Trop égoïstes, les êtres qui y demeurent
Il n’y a pas trouvé sa place
D’un coup de tête a quite sa demeure
Pour rejoindre l’espace
Loin, tu t’en es allé mon frère de barbe
Trouver ce monde imaginaire
Longtemps épuisé de creuser le goudron
A chercher la force d’aller plus loin
J’y croyais autant que toi à l’amitié
Ton chant raisonne encore dans mes oreilles
Quand fouette pas l’alcool
Je t’accompagne à la guitare
Sur un tempos brassé par les vagues
Sous la lueur d’une braise à peine chaude
Tu m’as laissé seul sur cette peine
Depuis les bières restent pleines
Loin, tu t’en es allé mon frère de barbe
Trouver ce monde imaginaire
Longtemps épuisé de creuser le goudron
A chercher la force d’aller plus loin
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Juste pour vivre
Comment vivre au masculin
Moi qui au fond de mon corps me sens féminin
J’ai la carrure la force
Mais il y a un bug dans mon disque dur
Depuis que j’ai vu le jour
On m’a mis une étiquette mâle
Moi qui suis si femme Jusqu’au bout des ongles
Etre un homme qui se sent femme
Oui une femme avec un corps d’homme
Etre un homme qui se sent femme
Oui une femme avec un corps d’homme
Pourtant bien conçue sous une bonne étoile
Dorlote avec plus de douceur
Qu’il n’en fallait pour être équilibré
Mes géniteurs se rejettent la faute
Pour eux c’est un malheur
De ne pas jouer avec les petits soldats
Je n’aime pas la guerre
Je hais tout ce qui touche de près ou de loin à la mort
Dur de ne pas être aux normes de la société Sans case case qui classerait
les gens comme moi
Juste une étiquette que je traîne
Dans le fond de mes entrailles
Comme si j’étais un produit avarié
Un genre d’humain sans lendemain
Etre un homme qui se sent femme
Oui une femme avec un corps d’homme
Etre un homme qui se sent femme
Oui une femme avec un corps d’homme
Pas d’amour pour arroser mes matins
Pour éclaircir mes chagrins
Moi qui ne suis pas comme les autres
A brasser la vie à contresens
Fatigué de fléchir sous ses critiques
Je veux juste vivre sans influence ni étiquette
Comme un homme qui se sent femme
Comme une femme avec un corps d’homme
Comme un homme qui se sent femme
Comme une femme avec un corps d’homme
Que tu sois blanc jaune ou noir la naissance est la même
L’humanité commence par la compréhension
Je n’ai pas choisi d’être comme ça
Vivre avec ce handicap
Les jours se lèvent et se ressemblent
Tôt ou tard quand la fin arrivera
On me mettra dans une case
Cette case n’aura pas de sexe
Elle me mettra au même pied d’égalité
Plus d’étiquette pour noircir ma vie
Les planches seront les mêmes
Tout ce chemin pour reposer au même endroit
Seul endroit où je me laisserai aller
Seul endroit où on ne me jugera pas
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A la recherche de l’amour
À la recherche de l’amour
Une recherche peut être irréelle
Un coup de foudre où le cœur tape la perçu
Comme ébloui devant une belle plante
Envahi par des fourmis plein le corps
Où la vie s’arrête en harmonie majeure
La mer s’ouvre sous une pluie de coquillages
Sur un sable doré à l’or fin
Comment trouver l’amour
Comme dans ces films hollywoodiens
L’amour avec un grand A
Qui se collera à ma peau
Qui me donnera l’entrain nécessaire
Pour avancer dans le temps
Pour glisser sur ces années
Qui deviendront un vrai bonheur
La nuit le jour à ramer pour la trouver
A tout mettre à mes côtés
Pour tomber sur cette perle rare
Elle doit être du côté du sud
Peut-être posée sur un nuage
Pour que je ne puisse pas la trouver
Si tu m’entends manifeste-toi
Je t’attends depuis si longtemps
Un jour je sais que tu seras là
Le soleil se posera sur toi
Enivré par ton regard
Un rubis dans les yeux
Tu porteras la richesse en toi
Aussi bien accordée que ma guitare
Pas la peine de parler pour se comprendre
On donnera le relais à l’amour
Comment trouver l’amour
Comme dans ces films hollywoodiens
L’amour avec un grand A
Qui se collera à ma peau
Qui me donnera l’entrain nécessaire
Pour avancer dans le temps
Pour glisser sur ces années
Qui deviendront un vrai bonheur
Un matin je me réveillerai à ses côtés
Entrelacé dans un lit de roses
La terre ne tournera plus
Je me nourrirai de son corps
La nuit le jour n’auront plus de valeur
Il faut y croire s’y accrocher
L’amour existe-t-il encore
Oui l’amour existe tout peut arriver
Attendre l’amour
Comme dans les films hollywoodiens
L’amour avec un grand A
Qui se collera à ma peau
Qui me donnera l’entrain nécessaire
Pour avancer dans le temps
Pour glisser sur ces années
Qui deviendront un vrai bonheur.
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La Cassure
J’ai le manque de toi
Mon cœur qui saigne
Quand tu es pas la
Ton parfum hante mes draps
.Que je m’y colle de tout mon corps : 2
Minuit sonne toujours pareil
Impossible de trouver le sommeil
Ton image habite derrière mes paupières
Que j’ai du mal à fermer pour un sommeil de pierre
Où est ce soleil qui éclairait ma vie
La nuit noire s’est installée dans mes quartiers
Depuis que tu es partie
Dur le soir de rester avec sa solitude
Seul face à ses habitudes
Comme si j’étais seul sur terre
rongée par ce cafard
Que je n’arrive pas à mettre au placard
Comment faire pour te sortir de mes pensées
Avec tout cet amour que j’ai user
Ton sourire posé sur la table basse
Me rappelle ce bonheur qu’il y a eu à la base
Où est ce soleil qui éclairait ma vie
La nuit noire s’est installée dans mes quartiers
Depuis que tu es partie
Mettre les compteurs à zéro refaire sa vie
Sur ce passé chargé de souvenirs
Dur ces trois lettres de fin
A notre album photo
Tournée la page hisser le drapeaux
La fin du soleil qui habite ma vie
La nuit noire s’est installée dans mes quartiers
Depuis que tu es partie
Depuis qu’elle est partie de ma vie.
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Bouteille a la mer.
Bouteille a la mer
Bleus est le ciel
Odeur dans l’air
Qui me maternelle
Seule les vagues pour te mener a moi.
Qui est tu ou est tu
Pleure pas je pense à toi.
La mer se retire
La bouteille sort du sable
Je crains le pire
Sa ses incroyable
Mes yeux sur le papier
Une écriture sainte
Qui a longtemps navigué
Pour une plainte
Seule les vagues pour te mener a moi.
Qui est tu ou est tu
Pleure pas je pense à toi.
Mon homme me bat
Ses ma dernière lettre
Ajouter en gras
Je regrette mon geste
Seule les vagues pour te mener a moi.
Qui est tu ou est tu
Pleure pas je pense à toi.
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Entre dans sa vie.
Je lui ai demandé les clefs
Celles qui m’ouvriront son cœur
Je n’arrive pas à les trouver
Je me suis retiré
Avec toutes mes peines et mes pleurs
Comme un pupitre abandonné.
Regardant le fond de mes yeux
Elle me dit :
J’ai besoin de faire le vide
Remettre les boutures à leur place
Repasser les angles les épis
Laisse-moi le temps
Trop de choses se sont passées
C’est la tempête dans ma tête
Je peux plus rien pour toi
Oublie-moi.
Donne-moi les clefs pour entrer dans ta vie
Moi qui aimerais partager la mienne
Donne-moi les clefs pour entrer dans ton cœur
Moi qui sans toi je meurs
Faut surtout pas la brusquer
Petite perle de cristal
Qui a besoin d’espace
Comme un aigle dans les airs
Elle ne veut pas d’attaches
Son rôle de maman lui suffit
Pour combler sa vie
J’ai compris
Moi je cherche les clefs pour entrer dans sa vie
Moi qui aimerais partager la mienne
Moi je cherche les clefs pour entrer dans son cœur
Moi qui sans elle je meurs
On a tant joué avec son cœur
Que maintenant elle le laisse fermé
Les seules clefs sont pour sa petite
Elle a mis les scellés
Sur ma vie et mon coeur
J’ai enfermé son image
Qui restera à tout jamais
Avec moi
Moi je cherche les clefs pour entrer dans sa vie
Moi qui aimerais partager la mienne
Moi je cherche les clefs pour entrer dans son cœur
Moi qui sans elle je meurs
L’héritage
Qu’allons-nous laisser comme héritage à nos enfants
Nos marmots si purs plein d’innocence
Une terre de poussière une eau qu’ils ne pourront plus boire
Une pollution irrespirable
Pauvres mômes, ils taperont le pavé
En respirant dans des bouteilles de plongée
Pourquoi faire des gosses, vue la merde qui les attend
Ils collectionneront les maladies
Les gars, réveillez-vous, il n’est pas trop tard
Avant que cette terre devienne une poubelle humaine
Faut arrêter de fermer les yeux sur l’avenir de vos bambins
Il suffit de rien si chacun y met du sien
Le boulot est à taux zéro
Diplôme ou pas, il n’y en a pas
A droite ou gauche, toujours des promesses
Belle vitrine pour nos enfants
Les gars, réveillez-vous, il n’est pas trop tard
Avant que cette terre devienne une poubelle humaine
Faut arrêter de fermer les yeux sur l’avenir de vos bambins
Il suffit de rien si chacun y met du sien
Les anciens auraient du mal à y croire
Eux qui se sont battus pour notre avenir
Pour ses acquis qu’on nous enlève petit à petit
Sur ce chantier qui est la terre
Il faudrait réagir avant de tout détruire
Avant que cette terre devienne une poubelle humaine
Faut arrêter de fermer les yeux sur l’avenir de vos bambins
Il suffit de rien si chacun y met du sien.
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